Le directeur général du FMI et gouverneur de la Banque de France, Jacques Larrosière a tenu à mettre l’accent sur le fait que peu à peu les produits financiers ont supplanté les relations financières entre deux entités. La conséquence serait justement de plomber l’économie avec des solutions qui ne sont plus adaptées.
La responsabilité du particulier
Au lieu de considérer chaque organisme comme un fournisseur de produits, il serait plus pertinent de faire des recherches le concernant. Cela permettra en premier lieu de connaître sa santé financière et de savoir s’il est possible de lui faire confiance pour gérer son argent.
Dans une autre mesure, les actions menées, les projets prévus vont donner des indications sur le dynamisme de l’entreprise. Ses collaborations avec d’autres entreprises aussi bien dans le pays qu’au niveau international vont donner une image positive. Avec un essor constant et des relations solides, l’envie des particuliers de la choisir plutôt qu’une autre va naître.
Le rôle du banquier
La position actuelle de ce professionnel de la finance est davantage celle d’un commercial que d’un réel conseiller sur les meilleures décisions à prendre pour gérer au mieux son patrimoine. Cette situation doit impérativement évoluer car les particuliers ont du mal à souscrire à certains produits car ils sont trop souvent soumis à une pression de la part du banquier qui souhaite placer son produit.
Il s’agit pour ce spécialiste de revoir son attitude en restaurant des moments d’informations, de transparence. Certaines banques commencent à informer leurs clients de la façon dont est utilisée leur épargne et il s’agit d’un début. L’effort doit être maintenu car cela permet même de donner plus de valeur à l’épargne car la personne concernée sait qu’elle sera utilisée à des fins utiles.