Le FMI estime que la France ne sera pas en mesure de tenir ses engagements pour l’année 2014 car la configuration économique du pays ne va pas dans ce sens. En effet, la croissance n’a pas repris de façon aussi dynamique que l’avait prévu le pays.
Des analyses différentes des prévisions
Les experts du FMI déclarent que le déficit du PIB devrait être ramené à 4% cette année puis à 3,4%. Le gouvernement s’obstine à donner de meilleurs chiffres car il estime que la rentrée en septembre 2014 pourrait marquer la reprise avec de nouvelles résolutions qui pourraient permettre de donner des résultats au-dessus des attentes.
Des différences d’appréciations sont également présentes au niveau des chiffres de la croissance car le FMI estime que la France ne pourra pas atteindre le 1% prévu et ses estimations fixent le pourcentage de la croissance à 0,7% pour l’année 2014. La Cour des Comptes évoque également un déficit de l’ordre de 4% mais le gouvernement français attend les résultats du deuxième trimestre qui seront publiés cet été avant de se prononcer.
Une reprise de la croissance difficile
Le gouvernement mise sur le retour des investissements des entreprises pour retrouver une croissance plus importante.
Multipliant les mesures afin de les inciter à développer des projets qui vont servir l’économie du pays, la prochaine réduction du temps de travail ne parvient pas à convaincre le FMI qui estime que des mesures sur différents aspects de l’économie française sont à prendre.
Rien n’indique en effet que les entreprises vont de nouveau investir. L’effort entrepris avec les 50 milliards d’euros d’économie prévus est un point positif pour le pays qui commence à chercher comment réduire de façon autonome son déficit avant de se trouver dans une situation périlleuse.
Cependant, les conséquences de certaines réformes contenues dans ce projet pourraient bien générer encore plus de prudence du côté des acteurs qui participent à l’économie du pays. Pour se sortir de cette situation, la France doit désormais réfléchir aux moyens de relancer la croissance autrement que par les entreprises.