Lorsqu’on parle de rénover un appartement ou une maison pour le ou la louer ensuite, il est plus que vital de savoir choisir ses matériaux de construction. Autrement, vous dépenserez une grosse somme plus souvent qu’il ne faudrait. La toiture, le système de chauffage, mais aussi le revêtement de sol sont concernés. Pour ce dernier, il existe de nombreuses options parmi lesquelles vous pouvez choisir, mais vous allez lire ici que toutes ne se valent pas.
Revêtement de sol : les critères
Avant de découvrir comment choisir un carrelage effet parquet de cuisine et vous familiariser avec les différents types de revêtements de sol sur le marché, il est bon d’identifier vos besoins par rapport à quelques caractéristiques. Les modèles textiles, le carrelage et les revêtements à couler sont tous notamment transformables en planchers chauffants.
Le prix du revêtement de sol
Les prix connaissent un gros écart d’un revêtement de sol à l’autre. Le moins cher, le PVC coûte 5 euros le mètre carré contre 220 euros pour certains carrelages. Néanmoins, mis à part le prix d’achat, il est recommandé d’inclure dans ses calculs celui de l’entretien. Opter par exemple pour un modèle souple qu’il faudra remplacer tous les 6 mois est beaucoup moins rentable par rapport à si vous investissiez une grosse somme dans un matériau qui durera des années.
L’entretien
On choisit un revêtement de sol parce qu’il est facile à nettoyer et hygiénique comme le carrelage. Certains d’entre eux comme la moquette accumulent la poussière au fur et à mesure que le temps passe. Elle est également déconseillée aux personnes souffrant d’asthme.
L’isolation acoustique et thermique
Cela se joue au niveau du plafond, mais aussi du plancher au-dessus pour les bâtiments à étages. Si vous ne voulez pas entendre chaque pas et objet bouger chez les voisins du dessus, misez sur un revêtement de sol qui ne fait pas passer le moindre son, notamment une épaisse dalle de béton et du bois ou du carrelage. Ceux qui n’apprécient pas le toucher froid du carrelage se tournent vers la moquette.
La résilience
Les piétinements, les objets qui tombent, les éclaboussures de nourritures et de boissons, les meubles qu’on pousse, le nettoyage ponctuel… c’est le quotidien du revêtement de sol. Afin de rentabiliser vos travaux de rénovation, il convient alors d’en choisir un qui résiste à tout cela sur une bonne période. Pour vous aider dans votre choix, des indicateurs de performances (EPI et UPEC) accompagnent chacun.
Les types de revêtement disponibles sur le marché
Après avoir mis le doigt sur les différentes questions à vous poser au moment de peser les pour et les contre de chaque revêtement de sol, voici la liste des produits disponibles sur le marché.
Les revêtements de sols souples
Ce type de revêtement offre l’avantage de rafraichir le look de son plancher (abîmé ou pas, personne ne le saura en dessous) sans effectuer de lourds travaux et donc sans dépenser des sommes faramineuses. On peut changer de moquette ou de PVC quand on veut contrairement aux modèles durs qui sont là pour rester. Mais ils résistent moins aux taches et autres facteurs d’usure.
La moquette
En matière de revêtement de sol antidérapant et chaud, la moquette n’a pas son pareil. Prêtez attention à son mode de tissage, son épaisseur et sa densité, car de ceux-ci dépendra sa durée de vie. On conseille de privilégier les moquettes tissées face aux versions tuftées et de prendre les plus épaisses et denses si vous voulez qu’elles vous tiennent longtemps. Le coton reste le plus prisé, mais vous pouvez aussi donner une chance au lin, aux poils de chèvre, à la laine ou au polyester pour changer.
Le lino, le PVC et le vinyle
À poser en lames ou en rouleaux, ces trois-là se présentent aujourd’hui sous différents aspects imitant le bois, le carrelage, mais aussi le ciment. Avec ce type de revêtement, il est très facile d’attribuer à chaque pièce de la maison sa propre identité et personnalité et se laisser tenter par des looks pop et pétillants. Bien qu’ils soient abordables, ces revêtements textiles s’usent plus vite que les modèles en dur.
Le liège
C’est le grand favori des défenseurs de la nature à cause de ses origines 100 % naturelles, donc idéales pour les personnes allergiques. Si à l’apparence, il est disponible en parquet, en dalles, en rouleau ou en lames comme le lino ou le PVC, il affiche un charme caractéristique difficilement égalable par la concurrence. Beaucoup rapportent également son efficacité en isolation thermique.
Les revêtements de sols durs
Cette catégorie engage des travaux et des coûts plus importants, mais cet investissement se rentabilise sur le long terme grâce à sa robustesse. On aura moins d’entretien, de contraintes, et surtout de sorties d’argent y afférentes à l’avenir.
Le parquet en bois
Nous le connaissons sous des formes comme le parquet massif, le laminé, le stratifié, le contrecollé, et le parquet flottant plébiscité notamment pour leur technique de pose accessible à tous. Le parquet utilise une grande variété d’essences de bois : châtaignier, chêne et bien d’autres. Un plancher en bois massif apporte du cachet à l’habitation, mais c’est un luxe que beaucoup ne peuvent pas se permettre à cause de son prix élevé. La plupart se rabattent alors sur le stratifié, plus abordable. Ce revêtement est particulièrement sensible aux rayures et aux marques laissées par le piétinement du mobilier.
Le carrelage
Le carrelage comme ce qu’on peut voir chez Corrairz Nature rassemble les qualités esthétiques du bois et des revêtements souples en plus d’une solidité à toute épreuve : usure, humidité, chaleur et agents chimiques. De plus, il enlève un grand poids des épaules des résidents en matière d’entretien. Certes, son prix dépasse largement celui des autres matériaux, mais sa durabilité et sa polyvalence rattrapent tout le reste. Il en existe une immense collection entre grès, terre cuite, pierre naturelle, faïence, mosaïque et carreaux de ciment.
L’époxy, le ciment et les hybrides
L’époxy, magnifique revêtement de sol avec ses couleurs, sa résilience et son brillant, est aussi le plus cher en termes de travaux, de temps et de matériaux. Moins dispendieux, les sols en ciment, en mélanges mortier-résine époxy ou encore en PU constituent des alternatives plus économiques, mais tout aussi esthétiques.