Suite à la révolution tunisienne en 2011 et aux grèves qui ont bloqué de nombreuses entreprises, les investissements directs étrangers (IDE) ont diminué de 29,2% l’année dernière, selon l’Agence tunisienne de promotion et de l’investissement extérieur. Cette même agence a rappelé que les investissements extérieurs pour l’année passée s’élèvent à 1,7 milliard de dinars soit l’équivalent de 857 millions d’euros.
C’est principalement les secteurs du tourisme, de l’énergie et de l’industrie manufacturière qui ont connu des chutes d’IDE. En volume, on compte presque -85% d’investissements dans le tourisme, -19% pour l’énergie et environ -42% pour l’industrie manufacturière. Selon la même source, il est rappelé que 195 projets incorporant des participations étrangères se sont réalisés en 2011, surtout dans les industries électriques, électroniques, mécaniques et de textiles.
Par temps habituel, les investissements étrangers sont à l’origine du quart des créations de nouveaux emplois locaux et le levier de croissance n’est pas des moindres. Actuellement, d’après les chiffres officiels, il y aurait 800 000 personnes sans emploi, soit un taux de chômage de 18%. Pour rappel, un tunisien sur quatre vit avec moins de deux dollars par jour.