Obligé de faire des économies dans de nombreux secteurs afin de veiller à la réduction de son déficit, le budget présenté pour la future rentrée montre des coupes franches dans certains domaines et une réelle reconsidération des besoins dans d’autres secteurs.
Des coupes budgétaires indispensables
Même si les nouvelles enveloppes concernent tout d’abord l’année 2015, le gouvernement n’a pas manqué de préciser que 2016 et 2017 suivraient le même schéma car le but était de parvenir à réaliser les 50 milliards d’économies en conformité avec le plan mis en place par le premier ministre. Une réévaluation des besoins a été nécessaire.
Les discussions ont été intenses pour parvenir à un accord qui octroie un certain budget à chaque ministère afin de lui permettre de réaliser un certain nombre de projets mais en prenant en compte les besoins réels de chacun d’eaux et de tenter de relativiser les besoins des autres.
Des ministères préservés et d’autres affaiblis
Dans ce nouveau budget 2015, les deux ministères qui récupèrent la plus grande enveloppe sont l’éducation qui a toujours été un point prioritaire pour le gouvernement ainsi que la défense qui est indispensable dans un climat où la montée des menaces envers les pays occidentaux se fait ressentir.
La santé s’en sort également avec un budget raisonnable, ce qui était indispensable pour soutenir les hôpitaux qui ont du mal à tenir face aux exigences de chiffres imposées.
Par contre, l’écologie et la culture se trouvent en bas de la liste avec des enveloppes largement diminuées. Ces ministères devraient voir ce nouveau budget comme une atteinte à leurs possibilités tant les changements sont conséquents. L’aspect qui étonne le plus est le budget accordé au ministère du travail et de l’emploi compte tenu des chiffres du chômage.