Le système de retraite français repose sur trois piliers : la pension d’État, la pension complémentaire obligatoire et les pensions privées volontaires. Les travailleurs qui souhaitent augmenter leur épargne retraite peuvent cotiser aux trois piliers.
La France compte une importante population de retraités. Près de 15 millions de résidents bénéficient d’une pension d’État.
Le gouvernement prévoit une refonte majeure du système de retraite français. Les propositions comprennent le relèvement progressif de l’âge de la retraite et la modification du montant minimum de la pension d’État.
La pension d’État française
Vos cotisations de sécurité sociale alimentent également la retraite de base (ou pension minimale d’État). Ces versements sont obligatoires pour tous les travailleurs.
N’oubliez pas que les retraités doivent travailler pendant au moins 42 ans pour prétendre à une pension d’État française complète (40 ans s’ils sont nés avant 1952). D’ici 2035, cette exigence passera à 43 ans pour les personnes nées à partir de 1973. Il est possible de demander une pension française au prorata si vous avez travaillé et cotisé à la sécurité sociale en France pendant au moins 10 ans et que vous êtes ensuite parti à l’étranger.
Le régime de retraite de l’État permet aux retraités de percevoir un maximum de 50 % de leur salaire annuel moyen. Les retraités nés après 1953 doivent recevoir un minimum de 37,5 % de leurs revenus.
Retraite complémentaire obligatoire
En France, les travailleurs cotisent également à des régimes de retraite complémentaire, qui sont gérés par des organismes professionnels. Les plus connus sont l’AGIRC (pour les cadres) et l’ARRCO (pour les non-cadres), qui ont fusionné en 2003. Les employeurs et les salariés cotisent à ces régimes de retraite par répartition.
Les caisses de retraite calculent vos taux en fonction des points accumulés pendant votre carrière professionnelle. Toutefois, n’oubliez pas que le montant de votre pension est généralement calculé sur la moyenne de l’ensemble de votre salaire professionnel, et non sur les 25 meilleures années comme pour la pension d’État.
Âge de la retraite en France
L’âge le plus précoce pour prendre sa retraite en France est de 62 ans (60 ans si vous êtes né avant le 1er juillet 1951). Toutefois, les autorités encouragent et incitent les gens à poursuivre leur activité professionnelle plus longtemps. Par exemple, vous bénéficiez d’une majoration de votre pension pour chaque trimestre de travail effectué après l’âge de la retraite. Notez que les personnes nées après le 1er janvier 1955 ne peuvent prétendre à une pension d’État complète avant l’âge de 67 ans.
Cela dit, la retraite anticipée est possible dans certaines circonstances. La retraite anticipée s’applique généralement aux personnes qui ont travaillé dès leur plus jeune âge (l’assurance retraite propose un calculateur), aux personnes handicapées ou à celles qui ont travaillé dans des environnements insalubres.
Les travailleurs qui entrent dans ces catégories peuvent prendre leur retraite jusqu’à deux ans plus tôt que l’âge légal. Vous pouvez prendre connaissance des principales conditions sur le site web de la sécurité sociale française.
Les pensions complémentaires
Il existe deux types de pensions complémentaires en France. Il y a d’abord les pensions privées volontaires. Ensuite, il y a les pensions professionnelles volontaires. Cette dernière peut également être connue sous le nom de « plan d’épargne retraite » (consultez ce site de conseils en placements pour en savoir plus).
Attention, l’épargne retraite ne doit pas être confondue avec des plans d’épargne classiques comme le Livret A ou le LEP.
Les deux plans d’épargne complémentaires sont activement encouragés par le gouvernement français. Les travailleurs peuvent souscrire une police de cinq ou dix ans et les cotisations peuvent être aussi faibles que 50 euros par mois. Comme pour les autres pensions, les cotisations exonérées d’impôt des travailleurs et des employeurs sont plafonnées. Les cotisations à un régime de retraite volontaire privé sont déductibles des impôts dans la limite de 10 % des revenus de l’année précédente.
Il existe également des régimes de pension privés payés par l’employeur (pensions d’entreprise), mais ils sont généralement réservés aux cadres.