Vous avez atteint la retraite, mais ne souhaitez pas pour autant rester inactif ? Ou souhaitez-vous simplement améliorer le montant de vos pensions pour être tranquille par la suite ? Il existe désormais différentes possibilités. Au lieu de chercher d’autres secteurs qui recrutent, vous pouvez continuer dans votre société précédente.
Cumul emploi-retraite intégral ou partiel
Le cumul emploi-retraite (CER) est un dispositif qui permet aux retraités de cumuler un revenu d’activité et une ou plusieurs pensions de vieillesse. C’est toujours valable que ce soit pour un salarié, un indépendant, un fonctionnaire, un auto-entrepreneur ou autres. Ce dispositif permet aux retraités de retourner travailler à leur ancienne activité dans un délai de six mois.
Il existe deux types de cumul emploi-retraite : le cumul emploi-retraite intégral et le cumul emploi-retraite partiel.
Le cumul emploi-retraite intégral
Le CER intégral permet aux retraités de toucher l’intégralité de ses pensions en plus de son revenu d’activité.
Les conditions sont les suivantes :
- Toutes les pensions de retraites personnelles sont liquidées, ou sans minoration.
- Le nombre trimestre de cotisations requis est complet.
- L’âge de départ à la retraite est atteint.
- La liquidation des droits a été faite après que l’âge légal de départ soit atteint.
Le cumul emploi-retraite partiel
Dans le cas où le retraité n’a pas rempli les conditions précédentes en sa totalité, il a droit à un cumul emploi-retraite partiel, appelé aussi cumul emploi-retraite plafonné. Toutefois, il doit respecter certaines conditions : atteindre l’âge de départ à la retraite et liquider toutes ses pensions de retraite personnelles.
Avec ce CER, le cumul des pensions et des revenus est limité à un certain plafond. C’est également valable pour les assurés ayant joui d’une retraite anticipée. Ce plafond varie en fonction de la nature d’activité professionnelle que le retraité a exercée auparavant.
La retraite progressive
Outre le régime des professions libérales, tous travailleurs ayant atteint les 60 ans peuvent opter pour la retraite progressive. Il s’agit d’un dispositif qui permet de percevoir une partie des pensions de retraite, tout en réduisant le temps de travail.
La retraite progressive est également soumise à quelques conditions. Dans ce cadre, l’âge minimum est de 60 ans. Il doit également atteindre les 150 trimestres peu importe les régimes de base. Son activité après retraite doit être unique et à temps partiel, soit entre 40 et 80 % de la durée légale.
Il existe tout de même différentes catégories qui ne sont pas concernées par ce type de retraite. On cite les cadres au forfait-jours, les mandataires sociaux ou les PDG de société, les VRP, …
Le montant perçu avec ce dispositif est calculé en fonction des droits qu’il a obtenus.
La surcote
La surcote est aussi un moyen pour augmenter sa pension de retraite de base. En effet, il s’agit d’une majoration que l’on peut toucher sous certaines conditions. Comme tous les autres dispositifs, il faut respecter l’âge légal de départ à la retraite pour en bénéficier.
Par ailleurs, il faut aussi que la durée d’assurance du retraité atteint celle requise à l’obtention du taux plein.
Si toutes les conditions sont respectées, l’assurée reçoit une majoration de 1,25 % de sa pension de base pour chaque trimestre travaillé et cotisé après son départ définitif en retraite.