La France s’est empêtrée dans un contexte économique social difficile et ne semble pas pouvoir trouver la réponse à toutes les exigences de la société. Chômage en ascension constante, entreprises qui n’investissent pas, le gouvernement ne sait plus comment relancer le pays.
Un vivier d’experts de la finance
Il semblerait que la France n’utilise pas les atouts qui sont à sa disposition et applique toujours les mêmes schémas qui ne fonctionnent pas. Pourtant, le très sérieux Financial Times lui consacre un numéro mettant en lumière le pays pour sa première place dans le domaine de la formation dans la finance.
HEC apparaît au premier rang mondial et six autres grandes écoles font partie des quinze écoles les plus prisées. L’Essec et l’Edhec font partie des meilleures également, ce qui peut permettre de redonner de l’espoir dans la génération future qui sera probablement en capacité de trouver des réponses nouvelles à un nœud économique de plus en plus serré.
Transfert de connaissances ?
Au niveau des formations prodiguées en France, il est possible de constater que l’ouverture vers les pays étrangers est de plus en plus forte. Les États-Unis sont visés mais depuis plusieurs années également l’Asie et notamment la Chine.
Un enseignement de la langue est proposé dès les premières années de formation. Le risque est donc fort de voir les plus talentueux élèves quitter l’hexagone pour aller exercer ailleurs, ne faisant que renforcer le manque cruel de solution pour la France.
Le niveau des écoles françaises attire un grand nombre d’étudiants étrangers qui pourraient de leur côté choisir de s’installer en France pour poursuivre leur expérience professionnelle dans le domaine de la finance dans un pays où les débouchés sont énormes.
Les modèles de l’économie américaine ou chinoise liés aux bases de la finance enseignée dans ces écoles seraient probablement la formule qui serait à même de créer une société prospère et en croissance continue. La France devrait jouer sur ces atouts pour pouvoir avancer en partageant ses connaissances avec celles des pays qui affichent une santé financière exceptionnelle.