L’investissement dans un cheval de course constitue une forme de placement dont le revenu est variable car il est fonction des résultats de son animal. De ce fait, ce sont souvent des professionnels ou des passionnés du domaine qui choisissent d’en acquérir un. Plusieurs milliers de courses sont organisées chaque année et plus de 160 millions d’euros de gains sont alors partagés.
Les différentes formes de propriété
Dans le domaine des chevaux de course, il existe trois type de propriétaires qui n’utilisent ou n’exploitent pas leur bien de la même façon. Il s’agit des propriétaires non intervenants, les propriétaires intervenants non professionnels et les propriétaires professionnels.
Le propriétaire non intervenant est l’acquéreur du cheval mais confie l’entretien et l’entraînement à un professionnel qualifié. Cette forme de propriété est la plus répandue.
Le propriétaire intervenant non professionnel occupe une position intermédiaire car il délègue l’entretien de sa bête à un entraîneur particulier mais intervient en matière d’entraînement et prend les décisions nécessaires concernant la carrière de son cheval.
Le propriétaire professionnel est donc une personne compétente et qualifiée du métier qui prend en charge complètement tous les besoins du cheval et développe une stratégie d’entraînement et de carrière dans un but lucratif.
Types de fiscalité
En fonction de la forme de propriété du cheval, la fiscalité est également différente. Pour le propriétaire non intervenant les revenus issus des résultats du cheval lors de courses sont exonérés d’impôt dès lors que celui-ci a confié l’exploitation de l’animal à un tiers qualifié.
Sont uniquement prises en compte les plus-values qui peuvent être réalisées si l’animal est revendu pour une somme supérieure à sa valeur d’achat. Celles-ci bénéficient néanmoins d’un abattement par an. Cette fiscalité peut donc être particulièrement avantageuse pour les personnes concernées par l’impôt sur la fortune.
En ce qui concerne les propriétaires intervenants non professionnels, les gains et les primes reçues rentrent dans le calcul de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. De même, l’imposition sur les plus-values s’applique également à ces propriétaires s’ils cèdent leur bien.
Enfin, la situation est la même que la précédente pour les propriétaires professionnels. Néanmoins, les éventuels déficits connus sur une année sont pris en compte car il s’agit d’une activité professionnelle. Les revenus pris en compte pour l’imposition sont donc le résultat du calcul de la différence entre bénéfices et éventuels déficits. Pour les personnes concernées par l’impôt sur la fortune, la valeur des chevaux n’est pas du tout prise en compte si les animaux sont utilisés pour l’activité professionnelle principale.