Les bons de caisse représentent une alternative intéressante pour placer ses fonds en obtenant des avantages certains puisque les sommes versées vont fructifier en étant rénumérées par la banque concernée. Il existe différents types de bons de caisse possédant chacun leur particularité.
Principe de ce produit
Le client qui décide de se procurer des bons de caisse prête d’une certaine façon la somme à l’organisme prêteur. En effet, le montant des bons de caisse est alors à l’entière disposition de la banque qui pourra en jouir à son gré avant de la restituer avec les intérêts acquis à la fin de la durée de l’engagement choisie. Ceux-ci fonctionnent alors comme un compte bloqué qui reçoit des rémunérations par le biais d’intérêts. La remise des bons représente une matérialisation de cet état afin que le client ait conscience de la valeur de son placement.
Présentation de ces bons
Chaque banque fixe le montant et le taux de rémunération qu’elle souhaite. Il existe deux types de bons soit nominatifs c’est-à-dire que le nom du titulaire apparaît sur chaque bon. D’autres sont nommés bons au porteur et peuvent donc bénéficier aussi bien à son propriétaire qu’à toute personne à qui ceux-ci auraient été cédés. Les bons du Trésor possèdent des caractéristiques différentes car ils représentent des prêts contractés auprès du Trésor Public et chaque bon représente alors une part de la créance.
Fonctionnement de ces bons
Les bons de caisse doivent être placés pour une durée minimale d’un mois et pour une durée maximale de 5 ans. Le taux d’intérêt appliqué par les banques est souvent proportionnel à la durée du placement et augmentera alors en conséquence plus celle-ci sera longue. Cependant, certaines banques proposent des bons à taux fixe. Les intérêts sont déduits à l’achat des bons car le montant est alors directement déduit du prix à l’achat. Les intérêts peuvent également être versés à la fin de la durée d’engagement.
La fiscalité
Les intérêts perçus par le biais des bons de caisse doivent faire l’objet d’une déclaration dans la catégorie revenus mobiliers. Dans le cas des bons nominatifs, le propriétaire peut choisir de les déclarer chaque année via la déclaration de revenus classique ou préférer le prélèvement libératoire fixé dès le début de l’engagement et qui correspond à un forfait particulier. Pour les bons au porteur, ceux-ci assument à la fois un prélèvement libératoire à hauteur de 60% mais également un second prélèvement spécial de 2%.