En l’espace de 7 ans, le marché de la restauration rapide en France est passé de 20 à 32 milliards d’euros. Les évolutions sont constantes, désormais il est normal de prendre son sandwich à la boulangerie, de manger des pâtes en boîte à réchauffer au micro-ondes, une salade dans un bar rapide ou même un croque-monsieur dans un bistrot. Le développement est continu et les acteurs de la restauration ont su s’adapter à la demande. Ce mercredi et ce jeudi, se tiendra à la Porte de Versailles à Paris, le salon Sandwich and Snack Show, dont les acteurs souhaiteraient renommer « restauration rapide » en « vente au comptoir » pour enlever la connotation de nourriture malsaine.
D’après le cabinet spécialisé Gira Conseil, le secteur de l’alimentation rapide était évalué à 19,7 milliards en 2004, alors que l’année précédente, il était à environ 32 milliards. Le directeur de ce cabinet assure d’ailleurs que la croissance ne va pas s’en arrêter là. Après l’arrivée en masse des restaurants à sushi, nous avons assisté au cours de ces cinq dernières années à l’installation de bars à soupes, bars à pâtes ou encore vendeurs de bagels (très apprécié aux USA).
Avec plus de 1 200 restaurants, McDonald’s a pour deuxième marché, la France. Plusieurs chaînes ont compris qu’il y a un réel potentiel. C’est le cas de Pret A Manger, une enseigne d’outre-Manche qui vient récemment d’installer deux restaurants à Paris. Burger King serait selon les rumeurs de ces dernières semaines, en train de préparer l’installation de deux restaurants dont un à la Gare Saint-Lazare à Paris.