La possibilité du rachat de l’entreprise Alstom par l’américain General Electric ou par le grand groupe allemand Siemens a eu pour effet de déclencher des réactions variées. Si la majorité des français se disent contre cette procédure, il apparaît que certaines nuances tempèrent cet avis général.
Des entreprises en mauvaise santé
Les français estiment que si l’éventualité d’un rachat demande une réflexion de la part de l’entreprise française, cela indique que sa santé est mauvaise. Une entreprise qui montrerait une croissance continue et qui aurait développé de nombreux projets dans le futur n’aurait pas à faire ce choix.
Cette situation rappelle que des efforts sont à faire au niveau des entreprises françaises afin de préserver leurs capacités. Céder chacune d’entre elles n’est pas une solution viable à long terme.
La qualité des entreprises françaises
Selon certains analystes, le fait que de grands groupes internationaux s’intéressent à des entreprises françaises est une preuve de leur qualité et de leur performance. Un groupe étranger ne peut pas envisager de réaliser des acquisitions à perte donc il serait intéressant de voir les propositions correspondantes d’une autre façon.
L’intérêt des filiales étrangères montre le potentiel de l’entreprise française et devrait pousser celle-ci à se développer davantage. La solution du rachat n’est peut-être la plus intéressante si elle est capable de progresser dans l’avenir. Une aide financière de l’état français afin de la maintenir dans le pays serait beaucoup plus efficace qu’un transfert étranger.