Suite à la crise qui a balayé l’Europe pendant plusieurs années, de nombreuses mesures devaient être prises pour tirer la leçon des erreurs commises. Les banques ont donc limité ou arrêté les crédits aux entreprises le temps de rebondir. Cependant, la configuration actuelle semble pire que celle qui était présente avant 2008.
La finance de marché pointée du doigt
Les banques reproduisent encore et toujours les mêmes schémas. Elles spéculent, tentent de tirer des profits et ne réfléchissent pas aux conséquences sur l’ensemble de la société. Indifférence ou total égocentrisme ? Les banques sont de plus en plus difficiles à comprendre car elles se réclament dans un état lorsqu’elles sont en difficulté mais ne semblent pas prendre en compte ses priorités lorsque leur santé est au beau fixe.
Pour exemple, les aides perçues par la Banque centrale européenne n’ont pas été utilisées pour remettre de l’ordre dans l’économie de la zone. Au contraire, une grande partie a de nouveau été utilisée sur les marchés financiers, répétant ainsi les erreurs commises auparavant. Les tentatives de contrôle de la part des différents états sont réduites à néant face à des banques qui sont toujours aussi puissantes et qui ont désormais la certitude que les différents pays ne les laisseront pas tomber quelles que soient leurs dérives.
Des attentes non comblées
L’aide versée par la Banque centrale européenne visait à rétablir l’équilibre financier de chacune des banques dans un premier temps puis de rouvrir les financements vers les entreprises afin qu’elles puissent investir et créer de l’emploi.
La finance est intimement liée à un certain nombre d’autres domaines et si le cercle est rompu, le reste ne peut plus fonctionner. En ne réalisant pas certains efforts pour encourager la croissance, les banques paralysent certains pays qui recherchent d’autres moyens de parvenir à leurs fins.
Le gouvernement français espérait en effet qu’un effort soit fait de la part des banques pour soutenir la sphère productive. Il est certain qu’il ne pourra à lui seul résoudre tous les problèmes du pays si aucun financement n’apparaît.
Face à un mur, il faudra décider s’il durcit largement ses mesures à l’encontre des banques pour prévenir une nouvelle crise ou si une fois encore il va rester spectateur de sa propre perte. Des décisions urgentes sont attendues de sa part tout comme de l’Union européenne afin d’endiguer ce phénomène très dangereux.