Les derniers mouvements bancaires enregistrés en Europe montrent que les grands groupes recommencent à jouer avec la finance sans prendre en compte les problèmes connus en 2008. Travaillant de nouveau pour leur propre compte au lieu de relancer l’économie, leur comportement génère une certaine méfiance.
Eviter le même scénario
Pour le gouvernement français, le problème qui se pose, au-delà de l’affirmation d’une entité à part qui ne ferait que partiellement partie d’une société, est que ces banques ont profité pendant la crise de financements issus des pouvoirs publics et donc en partie de l’argent versé par les contribuables sous formes d’impôt ou de taxes. Cette aide ne semble pas avoir changé la position des banques qui repartent à la spéculation.
Il est évident que l’histoire ne pourra pas se répéter sans quoi la confiance des français envers leur gouvernement sera complètement anéantie. Des recommandations en faveur d’une meilleure capitalisation et d’un travail commun entre ces entités devrait permettre de ne pas peser sur l’économie en cas de problème. Les banques doivent se prendre en main et éviter de compter sur l’argent public pour se relancer.
28 régulations en cours
Si à l’heure actuelle, les mesures prises par le gouvernement semblent insuffisantes, celui-ci se rend bien compte que les gagnantes de cette crise sont bien les banques.
Un ensemble de lois devrait donc prochainement s’appliquer afin d’encadrer complètement les activités de chaque branche de la banque, de légiférer le rôle de chaque acteur et d’obliger les banques à s’engager dans la finance de leur pays.
Autre point important à modifier, le prise de risques de la part des banques est beaucoup trop importante ce qui met ce secteur en danger permanent et de façon automatique l’économie française toute entière.
Une gestion plus précise de ces risques et une limitation en divisant le risque sur de plus nombreux acteurs devrait permettre d’atteindre une meilleure stabilité des banques dans ce domaine.
Le but est avant tout de cesser de penser à l’intérêt des banques et de se focaliser sur les épargnants et les contribuables.