Dépassant la somme de 7000 dollars la tonne, le prix du cuivre n’en finit plus de monter. Pendant ce temps, la demande des différents pays n’est pas satisfaite car la production affiche un sérieux déficit. Les deux situations sont étroitement liées et expliquent une telle configuration.
Un marché en tension
Il est évident que la notion de déficit renvoie à une référence particulière, en l’occurrence la demande en cuivre. La différence entre la demande et l’offre va créer la situation de déficit qui existe aujourd’hui. Les besoins sont supérieurs aux capacités de production actuelles ce qui ne permet pas de satisfaire tous les acheteurs.
Lorsqu’un métal est devenu rare, son cours augmente immédiatement. Il n’est donc pas étonnant d’observer un coût à la tonne historique pour le cuivre. Tant que le déficit ne sera pas comblé, sa valeur sera toujours élevée. Seul un équilibre pourrait venir modifier un cours en ascension.
Une production qui atteint ses limites
Malgré les efforts des exploitants de cuivre pour satisfaire tous les acquéreurs de cuivre, le déficit n’a pu être comblé complètement. Ayant poussé leurs capacités au maximum, les mines se rendent compte que le marché du cuivre a augmenté de façon plus importante que prévu. Si la demande est en recul en Union Européenne et au Japon, elle reste toutefois élevée.
La Chine enregistre une demande ayant augmenté de plusieurs milliers de tonnes. Indispensable dans de nombreux secteurs industriels dans le pays asiatique, il fait partie des métaux les plus utilisés. Compte tenu de tous ces éléments, il est difficile d’estimer si ce déficit va enfin pouvoir être comblé sans que la situation ne se représente à l’avenir. Le cours du cuivre devrait donc atteindre des plafonds pendant plusieurs mois avant un changement.