Si le Groupe des Fédérations Industrielles reste fermement convaincu que ce secteur doit participer à la relance de la croissance en effectuant de nouveaux investissements, les principaux concernés ne semblent pas partager son avis. Pourtant, la situation est tout autre dans les autres pays de l’Europe.
L’exception française
Au contraire de leurs voisins, les industriels annoncent même que leur taux d’investissement baissera de 2 % en 2014, portant à 7 % la baisse totale depuis le début de la crise. Cette position a donc nécessairement des effets sur l’économie et les efforts du pays pour repartir à la hausse.
Il est difficile de comprendre un tel comportement devant un secteur où les commandes se multiplient à nouveau et qui peuvent donc anticiper des bénéfices conséquents à l’avenir. Le coût de l’emploi est également moindre grâce aux efforts du gouvernement en la matière.
Un secteur à convaincre
Ce phénomène s’explique par le fait que le secteur industriel réagit de façon différente des autres en France car elle ne s’appuie pas sur les mêmes facteurs. En effet, pour relancer un investissement dans ce domaine, les mots et les preuves dans les États limitrophes sont insuffisants. L’industrie exige d’avoir accès à l’agenda ministériel comprenant les différentes réformes fiscales à venir afin de préserver judicieusement leurs intérêts.
En effet, pour maintenir une croissance continue, ce secteur a bien compris qu’il fallait anticiper les différentes variations économiques et il reste alors au gouvernement de trouver les arguments adéquats pour convaincre.