Avec la suppression du cash, votre choix sera de laisser votre argent sur votre compte. Cependant, la banque va taxer votre argent sans que vous ne puissiez rien faire. En effet, la banque répercute à ses clients les taux négatifs qui lui sont appliqués par la banque centrale. La banque facture, alors, des commissions pour les comptes créditeurs en banque.
Des clients pris au dépourvu
D’après les informations recueillies, c’est la BPCE ou Banque Populaire et la Caisse d’Epargne qui a lancé le premier assaut. Evidemment, les autres institutions suivront le rythme pour reconstituer leurs marges obliges. Suite à cette situation, beaucoup de personnes affichent leur mécontentement. Comment peut-on payer une taxe sur notre argent, alors que c’est ce dernier que les banques utilisent sous forme de crédit ? C’est la question que tout le monde se pose, car d’un point de vue objectif, cette situation relève d’une illogique absolue. Pour sa défense, la banque explique que les sommes qui leur sont versées sont déposées à la banque centrale. En effet, les banques sont obligées de déposer l’argent à la banque centrale si les demandes de crédits sont nulles, et ce dépôt est taxé de 0,4 %. Les premières victimes de cette situation sont les grandes entreprises. Indubitablement, cette politique va d’étendre vers les comptes courants des particuliers. Afin de contourner ce problème, les assureurs préfèrent retirer leur capital et le transformer en cash, qu’ils stockent dans des coffres.
Débancariser son argent et le conserver en cash est la meilleure solution pour éviter la taxation. Cependant, la fuite de cash constitue une menace pour les banques. Et ces dernières limitent les transactions en cash à 1 000 euros en France. De plus, la BCE a arrêté l’impression des billets de 500 euros depuis quelques jours. Cette suppression du cash vous obligera à garder votre argent sur votre compte, et vous fera payer la taxe pour faire tourner l’économie réelle.