Récemment récompensé pour son travail exemplaire le prix Nobel d’économie pour cette année est revenu au français Jean Tirole. Ce dernier a immédiatement proposé de mettre ses compétences au profit du pays en émettant quelques recommandations qui pourraient aider le gouvernement.
Des réformes indispensables
Engager des réformes sur le marché du travail représente une priorité car la France n’est pas actuellement capable de profiter de toutes les forces dont elle dispose dans le domaine. Changer le modèle social n’apportera pas de réels changements si les richesses ne sont pas exploitées.
Un contrat de travail unique
L’idée avait déjà été avancée car de nombreuses formes de contrat induisent une précarité de la population. Créer des emplois aidés multiples ne permet pas réellement de sortir de la sphère du chômage et les CDI sont peu nombreux. Rééquilibrer ce secteur en imposant un seul contrat de travail serait une solution idéale.
Une taxe en cas de licenciements
Pour Jean Tirole, la réflexion du gouvernement autour de l’assurance-chômage se déplace de la cause du problème. Pour éviter que le nombre de chômeurs n’augmente, il serait préférable de supprimer les cotisations patronales afin de redynamiser l’emploi mais également de faire payer les entreprises en cas de licenciements.
Ouvrir des professions à la concurrence
Le travail d’Emmanuel Macron sur la réforme des professions réglementées est un moyen d’ouvrir la voie à d’autres entrepreneurs dans certains domaines. Il est intéressant de permettre aux clients de choisir les services vers lesquels ils vont se tourner. L’économie doit toujours tirer vers le haut et ne pas accepter un ordre établi depuis des décennies.
Réduire les dépenses départementales
Pour le prix Nobel d’économie, les départements n’ont plus de sens car ils nécessitent des enveloppes annuelles alors que l’essentiel des projets mis en place sont à l’initiative des conseils généraux. Sans être pour une modification des régions actuelles, il se montre davantage intéressé par une suppression des départements.
Créer une union nationale
Jean Tirole constate que le pays a beaucoup changé car désormais chaque partie fonctionne selon ses propres intérêts au lieu de faire front pour une amélioration grâce à un effort conjoint. Les partis politiques, le patronat et les syndicats ne développent pas une démarche constructive mais au contraire freinent la mise en place de solutions. Il est indispensable de créer une union dans le sens de faire évoluer la France.