La crise économique n’a pas fini de s’étendre sur la planète. Récemment, elle vient de toucher les pays arabes, notamment ceux du pourtour méditerranéen. Ces nouvelles victimes traversent une période compliquée sur le plan économique depuis quelque temps. Ces difficultés ont été occasionnées par les modèles économiques mis en place à l’issue des révolutions arabes. Outre que cela, les pays arabes ont du mal à s’adapter aux caractéristiques spécifiques incluant la démographie, l’éducation et la mauvaise gouvernance. Cela va être difficile de stabiliser la situation économique de la région sans l’aide des pays occidentaux.
La mise en place d’une politique de stabilisation efficiente
Un enjeu stratégique sur le long devrait être établi pour soutenir le développement de ces pays dont la combinaison des questions démographiques et éducatives, réunies aux aspects de bonne gouvernance. Les pays arabes se rapprochent des pays émergents depuis la mise en place de politiques de stabilisation monétaire et financière en 1990. Ces perspectives leur permettent de réaliser des projets d’investissement, d’épargne et de consommation aussi bien à moyen qu’à long terme. Par conséquent, plusieurs aspects démontrent le contraire, principalement au niveau de la démographique, l’éducation et la gouvernance.
Des problèmes relatifs à la démographie, l’éducation et la gouvernance
En effet, ces pays n’ont pas la transition démographique des pays émergeant même s’ils disposent d’une force de travail considérable, d’autant plus que les personnes matures, en âge de travailler n’ont pas une famille nombreuse. De cette façon, il est possible de privilégier l’éducation des enfants, or, les jeunes représentent plus de 50% de la population totale. Au niveau de l’éducation, l’amélioration du niveau est insuffisante, car ce sont les populations aisées voire les élites qui en bénéficient particulièrement.
Pour remédier à ces problèmes, une bonne gouvernance s’impose. A l’échelle mondiale, les pays arabes sont classés parmi les plus mals lotis en matière de gouvernance. Malgré cela, plus les pays s’enrichissent et plus ce problème s’aggrave. Un paradoxe qui risque de ne pas retirer ces pays de la crise économique.