Le Président de la République a annoncé que la croissance économique était assez bonne et qu’elle avançait. Si cette phrase a pu rassurer certains français, les différents analystes préfèrent rappeler à tous que la situation est bien loin de ce qu’affirme le gouvernement.
La Banque de France confirme un arrêt
Après l’Insee, la Banque de France a fait part de ses estimations, qui seraient de l’ordre de 0,1% pour le PIB pendant le dernier trimestre de l’année. Quelques jours avant la publication officielle des résultats pour le troisième trimestre, cette annonce a l’effet de relancer une certaine inquiétude. Celle-ci est d’autant plus grande que le gouvernement français ne semble prendre toute la mesure d’une telle situation.
La croissance enregistrée sur l’ensemble de l’année 2014 se situera entre 0,3 et 0,4%. En un sens, le gouvernement français se montre optimiste en affirmant qu’une reprise est en cours et que la croissance avance. Cependant, ces chiffres semblent bien fragiles et poussent à se questionner sur la situation à long terme.
Des indicateurs de baisse de forme
Si le Président de la République souhaite une industrie française plus forte, le constat actuel est plutôt contraire. Ce secteur d’activité n’a pratiquement pas connu de croissance sur l’année 2014 puisque les faibles hausses ont été équilibrées par de nombreuses baisses. L’investissement qui semble être le seul moyen envisagé par un gouvernement en maque d’idées originales pour faire repartir cette croissance, n’est pas prêt de repartir puisque les entreprises indiquent déjà qu’une baisse des dépenses de l’ordre de 3%.
Les exportations ont par contre de quoi réjouir la France entière car grâce à Airbus, elles sont en hausse de 1,7%. Il s’agit d’une faible hausse mais qui constitue tout de même un point positif qui mérite d’être soulevé. Dans la configuration actuelle, la France semble largement dépassée et même la Commission Européenne ne croit plus dans toutes les tentatives de sa part pour relancer la machine française. Les lois de simplification seront un bénéfice certain mais ne vont pas engager une réelle croissance pour autant.