L’euro est devenu une monnaie moins forte qu’auparavant et dans le même temps, le prix du baril de pétrole a largement chuté. S’ajoutant à ces premiers aspects, la baisse des taux d’intérêt des emprunts permet à l’économie française de montrer une meilleure santé.
Une France plus attractive
Contrairement à l’image que chacun peut avoir sur la force du monnaie, il semblerait que le fort cours de l’euro l’ait jusqu’ici freiné dans de nombreux domaines. Depuis qu’il a baissé, les exportations ont repris car les produits de qualité de ce pays européen sont désormais attractifs et accessibles avec un rapport entre la qualité et le prix idéal dans de nombreux domaines de production.
Dans le même temps, la France est en mesure d’emprunter à un taux très bas afin de relancer son économie en plaçant les sommes ainsi obtenues dans les bons domaines. Les obligations françaises se trouvent en-dessous du seuil des 1%, configuration qui n’a jamais eu lieu auparavant. Il s’agit de l’occasion parfaite pour alléger sa dette publique et le gouvernement, mené par le ministre Emmanuel Macron bien avisé, a sauté sur l’occasion.
Des prix à la baisse
Le moral des français est actuellement en hausse car le premier secteur qui pèse sur les dépenses des ménages, à savoir l’essence, a amorcé une baisse importante qui se ressent largement à la pompe. En effet, la chute du pétrole est assez significative avec un passage sous le seuil de 80 dollars. Cette situation n’a pas eu lieu depuis 2010 et pour une fois l’essence ne connaît pas une nouvelle augmentation.
La baisse de l’euro est également profitable sur un grand nombre de produits importés ou de fabrication étrangère donc les français sont en mesure de faire leurs courses alimentaires moins chères. Les économistes avouent même que si l’euro parvenait à se maintenir derrière le dollar, la hausse du PIB serait de 0,5 point. Cette situation pourrait donc être profitable à la France si elle se poursuit sans pour autant dépasser un seuil trop faible qui pourrait mettre en danger la stabilité de l’Etat.