Système mis en place en mai 2013 pour anticiper les situations de faillite comme celle de la Grèce, la surveillance renforcée a pour but de prendre des mesures adéquates en cas de besoin. Le fait que la France se place dans cette situation signifie plusieurs choses.
Une économie jugée insatisfaisante
La surveillance renforcée d’un pays est mise en place lorsque la Commission Européenne estime que l’économie du pays n’est pas satisfaisante. Elle juge également les efforts mis en place pour équilibrer la situation. Il semblerait que la France ne prenne pas de mesures pour retrouver une croissance forte et durable.
L’opération vise donc à pouvoir immédiatement identifier les pays qui risquent une stabilité financière insuffisante ce qui pourrait entraîner toute une population dans un contexte de crise à l’échelle nationale. Malgré les promesses du ministre de l’économie de réaliser des projets budgétaires permettant une amélioration de la situation, l’intérêt de la Commission Européenne est de s’assurer que ceci soit viable sur le long terme.
Une possible mise sous tutelle
La surveillance renforcée peut mener à une gérance de l’économie du pays sous forme de tutelle organisée par la Commission européenne. La situation économique serait donc rétablie par le biais de mesures concrètes auxquelles le gouvernement ne pourrait se soustraire, comme un certain nombre de réformes prises dans des domaines très divers.
Etant donné que le gouvernement français a annoncé des changements majeurs au niveau de l’économie pour 2015, il serait possible que cette mise sous tutelle soit reportée pour voir si ces projets correspondent à la réponse adéquate au manque de compétitivité de ce pays qui montre également une balance commerciale peu stable. La surveillance renforcée va donc se poursuivre et la Commission Européenne pourra prendre des mesures dès qu’elle le juge nécessaire.