Suite aux successives augmentations des dépenses d’énergie, une nouvelle hausse réclamée par la Commission de régulation de l’énergie fait largement débat. Le gouvernement souhaite en effet mettre un terme à des hausses trop conséquentes et rétablir un équilibre économique pour l’ensemble des français.
Le mistre de l’économie, Pierre Moscovici et le Premier ministre du gouvernement estiment donc que cette proposition doit être refusée car elle est trop élevée par rapport à la situation économique actuelle.
Constat actuel
Les tarifs du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter et on annonce de nouvelles hausses prochaines avec une hasse de 5% pour le gaz et de 2 % pour l’électicité.
Concernant le gaz, une première augmentation de l’ordre de 5% correspondrait à la revalorisation trimestrielle de ses tarifs. Une deuxième revalorisation de 2 % correspondrait à la revalorisation des tarifs de distribution effectuée tous les quatre ans qui tient compte des frais engagés par la société de distribution d’énergie.
Dernièrement, le rapporteur du Conseil de l’Etat se disait favorable à l’annulation du gel des tarifs reglementés pour augmenter le coût du gaz naturel de 10 % qui tiendrait compte des frais, des investissements des compagnies mais aussi de l’inflation.
L’éléctricité de son côté connaît une hausse qui correspondait à un nouveau calcul de la contribution au service public de l’éléctricité, plus communément nommée CSPE. Cette taxe contribue au développement et au financement des énergies renouvelables.
La position du gouvernement
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé que l’augmentation du gaz ne dépasserait pas le taux de l’inflation malgré la demande formulée. En effet, les dépenses d’énergie constitue une grande part des dépenses d’un ménage et aurait un impact trop important sur le pouvoir d’achat, notamment des classes moyennes et modestes.
Le gouvernement a pour projet d’établir un arrêté qui rendra caduque la demande d’augmentation de 5% de GDF Suez pour le gaz et souhaite travailler sur de nouvelles mesures les concernant. Les tarifs de l’énergie restent trop associés au cours du pétrole ce qui explique leur envolée et les demandes d’augmenatation ne font que bloquer une situation économique difficile sans trouver de résolution satisfaisante pour les deux parties.
Il est donc indispensable de trouver un consensus pour établir un certain équilibre entre réels coûts d’approvisionnement du groupe d’énergie et conséquences sur le pouvoir d’achat et donc sur la croissance économique.
Dans ce sens, un projet visant à offrir à tous un forfait électricité ou gaz raisonnable pour chaque foyer serait en cours d’élaboration. une nouvelle tarification serait alors engagée.