Les indicateurs mondiaux sont en meilleure position et les marchés boursiers sont largement à la hausse dans de nombreux secteurs. L’économie américaine et européenne sont au beau fixe, ce qui a pour conséquence une reprise fulgurante de la finance. Cependant, ce processus intervient dans une absence de règles suffisantes et certaines dérives peuvent déjà être constatées.
Une configuration prometteuse
Les conditions pour que la finance reparte sont bien présents avec un emploi aux Etats-Unis à la hausse, un Japon qui parvient enfin à sortir de sa situation complexe grâce à une réévaluation de la TVA, l’économie européenne se porte bien avec une croissance dans certains pays et un équilibre pour d’autres. Même la Grèce est parvenue a retrouvé une situation financière acceptable. La croissance est repartie dans tous les pays, avec une baisse chez les pays émergents mais qui reste toujours supérieure à celles des autres pays.
Pour compléter ce premier tableau positif, le CAC 40 et le S&P enregistrent de très bons chiffres. Les entreprises françaises parviennent à trouver des financements sur les marchés financiers ce qui permet de pouvoir viser un investissement dans certains domaines. La dette publique a largement baissé dans tous les pays donnant une impression de stabilité et de retour à la normale.
Des signaux alarmants déjà présents
Malgré cette configuration positive, il semble que les erreurs du passé n’aient pas servi de leçons car certaines pratiques qui paraissent pourtant comme dangereuses sont courantes. En l’occurrence, un grand nombre de prêts sont octroyés à des particuliers sans garanties suffisantes pour les protéger.
Les cas de surendettement pourraient donc ressurgir de façon importante. La baisse de la TVA pour les entreprises n’a pas eu l’effet escompté en créant des emplois mais a été utilisée pour obtenir des financements sur les marchés financiers. Si ceci semble représenter une solution, le risque ne semble pas être pris en compte.
Au niveau bancaire, aucune régulation des bonus n’a été mise en place puisque 26 milliards ont été octroyés par Wall Street en 2013. Le scénario de 2007 se reproduit sans qu’une réglementation stricte ne puisse arrêter la finance. Malgré la surveillance imposée aux banques européennes, leur pouvoir est toujours le même car elles sont beaucoup trop importantes pour faire faillite. En cas de crise financière, il est certain que ce sont les différents Etats qui devront de nouveau en subir les conséquences.