Suite à la loi projetant de taxer les bénéfices des banques sur leurs produits d’investissement, la majorité d’entre elles ont revu leur part à la baisse. Cette loi visait à rendre les banques plus responsables après leurs dérives de 2008 mais il semble qu’elles aient trouvé une manière de limiter le pouvoir gouvernemental.
Une part dérisoire
Reçus à l’Assemblée Nationale, de nombreux banquiers ont semblé bien accueillir la nouvelle, ce qui amena des raisons sur un tel calme. Nombreux d’entre eux ont alors avoué que la nouvelle mesure prise par le gouvernement n’allait en rien affaiblir leur pouvoir ou modifier leurs actions puisque les parts de BFI ont étaient immédiatement réduites.
Se situant entre 3 et 5 % en moyenne, certaines banques affirment même qu’elles seraient uniquement de 1% et même parfois moins ce qui remet en question cette nouvelle loi.
Une mesure sans conséquences
Les taux annoncés sont confirmés avec gêne par le gouverneur de la Banque de France.
L’Etat n’a pas dit son dernier mot puisqu’il se pourrait bien qu’un amendement vienne compléter cette loi, en précisant un taux de filialisation minimum. De cette façon, cette nouvelle loi aura peut-être des chances d’atteindre son but en encadrant correctement les banques.