Cette tranche d’âge qui représente la plus grande partie des actifs, à savoir entre 18 et 34 ans commence à inquiéter les grands noms dans le domaine bancaire. Loin des convictions de leurs aînés, il semblerait que nombreux d’entre eux aient développé une vision de cet organisme complètement différente et qu’ils attendent davantage.
Une banque jugée optionnelle
Pour la génération Y, posséder un compte bancaire n’est plus une obligation car les organises bancaires qui ont été à l’origine de la crise de 2009 et qui semblent vouloir réitérer les mêmes erreurs n’inspirent plus du tout confiance. La majorité des personnes qui appartiennent à cette tranche d’âge se disent prêts à passer à une autre formule que la classique qui a montré ses limites.
Se préparant à l’avance à des crises dans de nombreux domaines d’activité, ces français sont plus que conscients que les difficultés financières qui vont se profiler vont être sans précédent. Ne pouvant les éviter, ils se désolent que la banque soit aujourd’hui un établissement qui ne permet de prendre les devants compte tenu de la baisse de tous les taux d’intérêts et des produits qui ne correspondent plus du tout avec le nouveau visage de la société.
Des moyens différents envisagés
Dans cette configuration, la plus grande partie de la génération Y se tourne vers les nouvelles solutions qui s’offrent. Les banques en ligne attirent tout particulièrement pour leur transparence et la qualité de nombreux de leurs produits. La fintech représente pour beaucoup la solution d’avenir car elle est basée sur une analyse plus poussée de la réalité de la société. Elle prend compte des besoins et propose des solutions adaptées au lieu de posséder une seul modèle pour tous sans évolution malgré les tempêtes économiques.
L’investissement social et le crowdfunding sont des notions qui séduisent énormément car elles semblent dessiner l’avenir avec de nouvelles bases. Plus centrées sur l’individu, elles agissent au nom d’un intérêt commun. La génération Y est plus encline à suivre ce type de modèle à l’avenir pour redistribuer les richesses au lieu que seules les banques s’enrichissent et que les particuliers subissent les conséquences de leurs envies démesurées. A l’avenir, pour pouvoir rester dans la course, les banques vont donc devoir faire un réel travail de fond et se réinventer pour s’accorder avec un nouveau public beaucoup plus exigeant que celui d’aujourd’hui.