L’Union européenne s’est entendue pour proposer un texte de loi visant la vérification automatique de tous les virements vers une entreprise sur son territoire. Le but serait de limiter les activités trop fréquentes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Une prévention nécessaire
Pour les représentants de la Commission Européenne qui ont statué en faveur d’un durcissement des règles en matière de contrôle des transactions financières, ce projet est devenu indispensable. En effet, il n’est plus possible de nos jours de laisser des échanges répréhensibles se réaliser en toute impunité.
Il est évident que le fait de vérifier l’émetteur du virement par Mastercard, Western union ou Paypal et son destinataire va permettre de limiter les actions frauduleuses car son auteur sera immédiatement identifié. Ce type de mesure est jugé comme indispensable afin de protéger le secteur financier mais aussi limiter largement ce type de délits et leurs conséquences.
Un coût des transactions plus élevé
Ce type de décision n’est pas sans conséquence car les sociétés qui gèrent les transactions vont nécessairement augmenter leur coût pour procéder à toutes les vérifications qui sont exigées par la Commission Européenne.
Elles craignent alors une chute du nombre de transactions par leur biais et donc de perdre un certain nombre de clients à cause d’un durcissement trop prononcé des règles en la matière.
Pour les représentants européens, Mastercard, Western Union et Paypal constituent les trois moyens les plus utilisés et le fait de demander un coût supérieur ne devrait pas décourager les clients honnêtes qui auront conscience du problème et qui participeront à leur façon à cet effort conjoint pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Pour eux, tout se situe dans la façon de légitimer ces frais supplémentaires.