La santé financière de ce pays émergent qui est en tête des pays asiatiques a toujours eu des conséquences sur les marchés financiers. L’annonce d’un PMI à 48.3 par HSBC a eu pour effet de complètement plomber les échanges.
Le retrait des achats
Le premier aspect à prendre en compte dans ce dossier est la décision de la présidente de la FED de diminuer de façon significative la vente d’achats actifs.
La Chine avait pris l’habitude d’investir largement dans ce domaine et a dû se résoudre à garder les 21 millions de dollars qu’elle utilise de façon annuelle pour ce type de transactions internationales. Il est évident que cela se ressent sur ses résultats notamment au début de l’année 2014.
Des chiffres contestés
Un PMI inférieur à 50 indique que le pays est en train de décliner alors que s’il est supérieur à 50, il est considéré comme en croissance constante. L’annonce d’un chiffre de 48.3 placerait la Chine dans une position délicate avec la fin d’une croissance exceptionnelle.
Le gouvernement chinois s’est empressé de préciser que les chiffres d’HSBC sont privés et ne correspondent donc pas à la réalité pour le pays concerné. Il confirme en effet un léger recul mais insiste sur le fait que son PMI se situe très proche de 50.
Dans l’attente d’en savoir plus à ce sujet, les marchés financiers ont affiché un calme étonnant par rapport à l’effervescence habituelle, avec des investisseurs prudents.