Placer de l’argent dans l’immobilier est devenu un véritable casse-tête pour beaucoup de français. Actuellement, ils s’orientent davantage vers les sociétés de placement immobilier. Il s’agit d’un regroupement d’associés autour d’un projet immobilier de grande ampleur. Elles ont vocation à acheter des biens immobiliers de location à destination des professionnels ou des particuliers.
Chacun détient un certain nombre de parts proportionnellement à ses investissements. Le système de revenus tirés de ces différentes sociétés varie selon le type de SCPI choisie. Voici un petit tour d’horizon pour mieux en comprendre le principe de fonctionnement.
La SCPI de rendement
Tournées vers l’immobilier professionnel, une SCPI de rendement a pour but d’investir dans des bureaux, des magasins, des entrepôts ou des locaux d’activité pour les entreprises, les administrations ou les établissements publics qui les louent par le biais d’un bail commercial. La rémunération est basée sur les loyers versés. Cela permet de bénéficier de tous les avantages en matière d’entretien et de gestion des biens, sans en avoir les inconvénients.
La SCPI Pinel
C’est une SCPI dite fiscale qui permet d’acheter du patrimoine neuf destiné à la location pour des particuliers. Elle permet aux actionnaires d’obtenir des réductions d’ordre fiscales qu’il est possible de capitaliser ou de réinvestir. C’est donc un plus par rapport aux revenus locatifs, mais le taux d’occupation semble cette année plus faible que pour une SCPI de rendement. Là encore, la facilité de gestion et d’entretien des locaux est un véritable plus pour l’investisseur puisqu’il est déchargé de ces tâches au profit d’un système de gestion collective.
La SCPI Malraux
Aussi appelée SCPI de déficit foncier, elle est aussi une société de type fiscal, mais qui consiste à acheter de l’ancien à rénover ou à réhabiliter. Ici, la réduction d’impôts ne concerne pas l’achat du bien en particulier, mais le montant de l’investissement des travaux. Là encore, s’ajoutent les revenus tirés de loyers. C’est une manière d’investir dans les centres-ville historiques comme à Paris ou les revenus tirés des loyers sont plus importants contrairement au dispositif Pinel où les loyers sont plafonnés.
La SCPI de plus-value
Celle-ci nécessite de faire appel à des sociétés qui connaissent particulièrement bien le marché de l’immobilier et son potentiel puisqu’il s’agit ici d’attendre que les prix de l’immobilier augmentent pour vendre les biens et faire un bénéfice sur la plus-value en plus des revenus habituels. Cela fonctionne donc sur une base de capitalisation envisagée à plus long terme que celle de la défiscalisation. Le patrimoine de ce type de SCPI est composé majoritairement de biens destinés aux particuliers pour l’habitation (98 %) qu’aux professionnels.
L’OPCI
L’organisme de placement collectif immobilier repose sur un système de fonctionnement mixte. D’abord, 60 à 90 % des investissements se composent de placements immobiliers. Delà, on peut dire qu’elle tient de la SCPI. Néanmoins, le reste des investissements portera sur une unité de compte, et sera investi dans différents types de produits financiers. C’est un mode de placement plus souple qui permet de diversifier ses investissements, mais aussi de vendre plus facilement certaines de ses parts ou d’en acheter d’autres puisque c’est une capitalisation ouverte.